a-Mansia

A-Mansia Biotech S.A. est active dans le domaine du microbiome et est issue de la recherche innovante réalisée sur la bactérie Akkermansia muciniphila (A. muciniphila) par deux scientifiques renommés, Prof. P. Cani (Université catholique de Louvain) et Prof. W.M. de Vos (Wageningen University). A-Mansia Biotech a pour ambition de commercialiser des nouveaux produits alimentaires pour lutter contre les désordres métaboliques liés à l’obésité.

VIVES a accéléré le processus de transfert de technologie de ces deux universités en cristallisant les facteurs clés de succès d’une une spin-off de croissance: i) une recherche fondamentale de rupture répondant à un besoin sociétal important ii) des financements publics et privés au cours de la phase de la pré-incubation, iii) l’engagement d’un CEO expérimenté et entrepreneurial collaborant étroitement avec les inventeurs iv) une structuration adéquate de la société et un accord de licence équilibré rendant attractif des investisseurs institutionnels et v) du capital d’amorçage.

Seventure Partners est le chef de file d’un tour A de €13 millions récoltés un an après la création d’ A-Mansia Biotech.

Louvain-la-Neuve, 27 avril 2018 - VIVES II - Louvain Technology Fund (VIVES) annonce un tour A de financement de €13 millions réalisé par A-Mansia Biotech S.A., une co-spin-off de la Wageningen University (WUR) et de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain). Le consortium d’investisseurs est mené par Seventure Partners, un fonds d’investissement spécialisé dans le domaine du microbiome, réunissant SRIW, Nivelinvest, des investisseurs privés et complété par un financement de €3 millions de la Région Wallonne.

La recherche a débuté en 2004 suite à la découverte de la bactérie Akkermansia muciniphila. Les deux pères fondateurs sont à la tête d'équipes universitaires complémentaires et ils ont prouvé que l'administration quotidienne de A. muciniphila vivante est capable de prévenir le développement de troubles métaboliques et de maladies inflammatoires chez les souris nourries avec un régime riche en graisse. A. muciniphila pasteurisé a présenté des effets bénéfiques supplémentaires. Une première étude exploratoire chez l’homme, auprès de volontaires, a été réalisée aux Cliniques Universitaires Saint-Luc entre 2015 et février 2018. Les résultats intermédiaires confirment que la bactérie est sûre et bien tolérée. Comme les sujets ayant un risque cardio-métabolique accru (résistance à l'insuline, hyperglycémie, cholestérol sanguin élevé et accumulation de graisse viscérale) sont caractérisés par une plus faible présence de A. muciniphila dans l'intestin, ce supplément pourrait être essentiel pour maintenir l’état de santé général et l'immunité, une glycémie normale, un taux de cholestérol sanguin normal, et éviter une prise de poids excessive.
VIVES, avec ses partenaires des bureaux de transfert de technologie de l’UCLouvain et de la Wageningen University, a joué un rôle déterminant pour soutenir la création de cette première spin-off interuniversitaire et internationale.

Installée dans l’incubateur de Louvain-la-Neuve, A-mansia Biotech développera et commercialisera de nouveaux produits alimentaires à base de la bactérie A. muciniphila et elle constituera un portefeuille de projets de recherche à visées pharmaceutiques basés sur les ingrédients actifs extraits de cette bactérie. Jean-Christophe Malrieu, CEO d’A-mansia Biotech, a rejoint l’équipe en 2017, fort d’une expérience dans le domaine de la nutrition et de la santé ainsi que d’une expertise importante en business development et marketing. “Lever € 13 millions dans un tour A pour un projet universitaire dans un délai de 12 mois après la constitution de la société est une très grande réussite. Nous sommes maintenant financés pour atteindre notre premier objectif concret à l’horizon 2021 : le lancement sur le marché d’un nouveau produit alimentaire basé sur le microbiome.”

“C’est une chance unique de transformer les résultats des découvertes scientifiques faites dans les laboratoires de l’UCLouvain et de la Wageningen University en produits qui pourront bénéficier au grand public.”, expliquent ensemble Prof. P. Cani de UCLouvain et Prof. W. M. de Vos , scientifiques co-fondateurs. 

“VIVES a joué un rôle clé dans l’aboutissement de cette aventure "interuniversitaire" et "transfrontalière", grâce à notre expertise dans la création de spin-offs innovantes à partir d’une « feuille blanche », qui nécessite une analyse des besoins réels du marché et des enjeux opérationnels ainsi qu’une compétence fine dans le montage juridique de la société et la conclusion d’un accord de licence équilibré pour toutes les parties. Grâce à notre étroite collaboration avec le Louvain Technology Transfer Office (LTTO), nous avons pu voir évoluer ce projet au cours de ces dernières années. Notre collaboration étroite et fructueuse avec nos collègues de l'université de  Wageningen a permis de boucler ce tour de financement exceptionnel, une expérience enrichissante que nous aimerions reproduire à l'avenir avec d’autres projets. », ajoute Philippe Durieux, CEO de VIVES. 

A propos d’A-Mansia Biotech (www.a-mansia.com)
Constituée en 2016, A-Mansia Biotech est une start-up belge active dans le secteur du microbiome et basée sur des découvertes réalisées par ses scientifiques fondateurs, Professeur W.M. de Vos, de la Wageningen University, Pays-Bas, et Professeur Patrice D. Cani, de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), Belgique. A-Mansia Biotech développe des produits de santé intégrant les propriétés uniques de la bactérie Akkermansia muciniphila. La société a bouclé un tour A de financement de €13 millions mené par Seventure Partners et réunissant aussi VIVES, SRIW, Nivelinvest et des investisseurs privés.

A propos de VIVES II - Louvain Technology Fund (www.vivesfund.com)
VIVES Louvain Technology Fund est un fonds d’investissement technologique multisectoriel qui investit dans les spin-off de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) et dans les start-ups tant en Belgique que dans les pays limitrophes. VIVES II est financé par une douzaine d’investisseurs belges et européens de premier plan tels que le FONDS EUROPEEN D’INVESTMENT (FEI), SFPI-FPIM, BNP PARIBAS, BPI FRANCE (France), ING BELGIUM, SOFINA, AXA BELGIUM, BELFIUS, IRD (France), NIVELINVEST, REGION BRUXELLES CAPITALE and by SOPARTEC. L’objectif du fonds est d’investir dans le développement de start-ups, depuis la validation technologique jusqu’à la maturité commerciale. Les fonds (VIVES I - €15 millions et VIVES II - €43 million) sont gérés par la SOPARTEC, la société de transfert de technologie de l’UCLouvain. Les participations clés : KEEMOTION, ITEOS THERAPEUTICS, NOVADIP BIOSCIENCES, SMARTNODES, EMOLYTICS, TESSARES, 3D-SIDE, AXINESIS, G2C, SYNDESI, APHEA, VIROVET, OLYGOSE, UPSTREEM, E-PEAS, A-MANSIA BIOTECH.

Quelques chiffres.
Aujourd’hui, VIVES a investi dans 17 sociétés qui ensemble ont réuni plus de €170 millions au travers de financements publics et privés. Leurs actionnaires sont des investisseurs prestigieux : Fund+, Johnson & Johnson, Pfizer, Partech, Proximus, Semtech, SFPI-FPIM, New Science Venture, V-Bio Ventures, PMV, NOVO, Capagro, Emertech, SRIW, Nivelinvest, KUL, AIF, LICR et Seventure. Les sociétés participées sont gérées par des CEO expérimentés, entourés de scientifiques renommés et d’administrateurs aguerris. VIVES a déjà réalisé deux sorties.

A propos du Louvain Technology Fund - LTTO (www.ltto.com)
Le Louvain Technology Transfer Office (LTTO), regroupant la SOPARTEC et l’Administration de la Recherche de l’UCLouvain (ADRE), couvre l’entièreté du processus de transfert de technologie : financement des contrats de recherche, identification des inventions dans les laboratoires, protection et gestion de la propriété intellectuelle, maturation technologique et commercialisation (par le biais de licences et/ou spin-off). Plus précisément, SOPARTEC coordonne la gestion des accords de licence et la maturation technologique des projets de spin-offs de l’UCLouvain. Plus de 70 spin-offs, qui génèrent aujourd’hui plus de 2.000 emplois, ont été créées en se basant en tout ou en partie sur des résultats des recherches menées à l’UCLouvain.